Au mois de décembre dernier, nous avons eu l’honneur et le plaisir d’accueillir les caméras de France 2 pour parler d’un sujet qui nous concerne tout particulièrement : nos élèves à haut potentiel intellectuel.
À cette occasion, nous avons pu suivre deux de nos élèves : Paco 13 ans en classe de seconde générale et Lucie 10 ans élève de 3ème. Une belle opportunité pour nous de présenter notre établissement ainsi que notre pédagogie.
Si vous n’avez pas eu possibilité de visionner le reportage très complet d’Envoyé Spécial produit par France 2 intitulé « Tous HPI ? », nous vous invitons à lire cet article qui recense les éléments clé ou tout simplement de le visualiser en replay en cliquant sur ce lien.
Avant toute chose, il semble primordial de définir ce qu’est une personne HPI et comprendre de quelle manière on peut détecter cette caractéristique.
Une personne est considérée à haut potentiel intellectuel, appelé plus communément « surdoué », « zèbre » ou « enfant intellectuellement précoce », lorsque son quotient intellectuel est supérieur à 130.
Le quotient intellectuel d’un individu se détermine à l’aide d’une série de tests appelés psychométriques qui sont sélectionnés par un psychologue ou neuropsychologue en fonction de l’âge du patient :
- Le WPPSI-IV: pour les enfants de 2 ans et demi à 7 ans.
- Le WISC-V: pour ceux allant de 6 à 17 ans.
- Le WAIS-V : pour les adultes.
Ils sont tous issus de l’échelle d’intelligence de Wechsler et sont revus tous les dix ans pour être actualisés.
Chaque actualisation nécessite que les tests soient pratiqués par un grand nombre d’individus pour être statistiquement pertinente.
Lorsqu’un individu passe le test, le psychologue lui communique des indices qui ne sont pas une note mais plutôt un indicateur. À savoir que lorsque ce dernier est autour de 100 (comme 50 % de la population) l’intelligence est dite « normale » tandis que lorsqu’il est supérieur à 130 (comme pour 2,3 % de la population) l’individu présente un haut potentiel intellectuel.
Cette caractéristique intellectuelle ne fait pas apparition au cours d’une vie, on naît et on grandit HPI.
Il est parfois possible de déceler dès l’enfance si la personne est HPI ou non, à l’aide de certains indicateurs marquants typique tels que :
- Une excellente élocution.
- Un langage riche et un vocabulaire diversifié, qui provient souvent d’une appétence pour la lecture.
- Un mimétisme probablement parental, comme si vous aviez l’impression d’échanger avec un adulte et non un enfant.
- Un réseau neuronal très dense qui cause une grande vitesse de traitement des informations au sein du cerveau.
Au-delà de ces aspects que l’on peut qualifier des plus communs, on peut également observer :
- Une forte opposition aux tâches trop répétitives, souvent source d’ennui.
- Des difficultés avec l’autorité, une personne HPI peut avoir du mal à accomplir une tâche qui n’est selon lui pas logique ou justifiée.
- Une absence d’organisation, notamment au niveau des effets personnels scolaires.
- Une manière d’écrire peu lisible, notamment dû au fait qu’écrire demande un effort.
- Un perfectionnisme qui peut devenir paralysant.
Tous ces traits de personnalité peuvent parfois faire ressentir une certaine discordance avec le monde extérieur pour les personnes HPI. Ils se sentent souvent incompris, ce qui peut dans certains cas, les rendre introvertis voire leur faire perdre confiance en eux.
D’où l’importance, notamment pour les plus jeunes, de faire en sorte qu’ils puissent s’épanouir dans des établissements adaptés tels que le lycée Privé Michelet.
Pour ce reportage, deux de nos élèves ont été mis en lumière :
- Paco de la Pena inscrit en classe de seconde générale au lycée Privé Michelet à l’âge de 13 ans.
- Lucie Le Balc’h qui suit nos enseignements au sein d’une classe de 3ème à seulement 10 ans.
Pour intégrer notre établissement, ils ont dû fournir entre autres leur test de quotient intellectuel attestant que leur indice de QI est supérieur à 130.
Pour Lucie qui adore les mathématiques, il est primordial de se sentir stimulée intellectuellement durant ses heures de cours. C’est pourquoi un de nos professeurs, Madame Anjot (professeur agrégé de mathématiques) a précisé durant son interview qu’elle prévoit systématiquement des exercices supplémentaires à soumettre à ses élèves en cas de besoin. En effet, selon elle, un élève à haut potentiel doit être continuellement nourri au risque de perdre toute son attention.
Pour Paco qui excelle dans les matières littéraires, il est difficile de porter de l’intérêt aux matières scientifiques telles que les mathématiques. Il est de notre devoir, en tant qu’établissement éducatif spécialisé de le persuader qu’il y a un intérêt à travailler dans ces matières notamment pour son futur. Il est important pour nous de le persuader et non d’imposer dans ce cas de figure. Faute de quoi nous risquerions un blocage complet.
Dans le passage consacré à Paco on aperçoit sa maman, Sabine Piègle, qui explique avoir fait le choix de favoriser l’éducation de son fils malgré ses revenus modestes. Elle évoque notamment l’attribution de certaines bourses et aides distribuées par des associations. Dans ce sens, vous pourrez trouver de nombreuses informations à ce sujet dans notre article du mois dernier concernant les bourses d’accessibilité.
À leur arrivée, nous faisons souvent face à des enfants ayant perdu toute confiance en eux suite à du harcèlement subi au sein de leurs établissements précédents. Nous avons pour mission de leur redonner de l’assurance et pour cela nous mettons à leur disposition un personnel attentif et des classes aux effectifs réduits pour un suivi personnalisé.
Si votre enfant se trouve dans une des situations évoquées ci-dessus et que vous souhaitez en savoir plus sur notre établissement, n’hésitez pas à nous contacter !